Les réalisations 2020-2021
LA VIE DE LA COMMUNE
LES PROJETS REALISES en 2021
Le sablage de la croix en pierre, l'installation de radars pédagogiques aux entrées du bourg et de panneaux de signalisation dans le bourg
Histoire de la croix de Berbiguières
Merci à Christian de Roton pour sa contribution
"Sitôt passé le viaduc du Picou, elle resplendit : la Croix !
Pour nous, "gens de Berbi", c’est notre Tour Eiffel, notre arbre des palabres, ce qu’elle est restée jusque dans les années 80.
Aujourd’hui elle accueille randonneurs et cyclistes à bout de souffle pour une pause salutaire.
Sûrement très ancienne, d’une architecture insolite, pyramide à trois faces ornée d’une coquille Saint Jacques et de grappes de raisin, témoins d’un vignoble autrefois florissant (le Montaud, Les Bernissonnes, le Cazal…) elle porte fièrement une croix de fer toute simple.
Quelle est son histoire ? et que fait-elle ici ?
En 1840 le marquis de Chevigné, propriétaire du château, décide (avec quel argent ?, en faisant jouer quel piston ?) de faire modifier le tracé de la route qui vient du Garrit, prévu à l’origine pour traverser le Bourg, afin de la faire aboutir au bas de l’allée du château.
Or pour cela il faut enjamber le profond vallon du Moulet. Qu’à cela ne tienne : on construira un viaduc. On prélève les pierres sur le flanc sud du Montaud. A cette occasion on découvre un columbarium datant de l’époque gallo-romaine, disparu depuis.
La nouvelle route passe devant la croix : là, au bord du ravin, se trouve le « cimetière des pauvres », ou cimetière forain. Autrefois, du temps de l’église castrale, démolie en 1623 par le seigneur protestant, les catholiques les plus riches étaient enterrés autour de l’église, les très riches dans l’église, comme Marguerite de Penthièvre, épouse de Brandelys de Caumont. Les protestants étaient enterrés autour du château…. et les pauvres au cimetière forain, devant la croix, là où doit passer la route. Alors on déménage : le marquis fait don d’une pièce de terre pour installer le cimetière actuel.
La croix, c’est donc tout ce qui reste du cimetière des pauvres. De quand date-t-elle ? XIVème, XVème siècle ? Des experts examinant les sculptures – la coquille, les raisins- ou la croix elle-même pourraient sûrement nous le dire.
Les dates gravées sur la croix -1789- et sur le socle -1848- sont bien sûr des ajouts de circonstance. Elles font aussi partie de l’Histoire, mêlant sur un même monument ferveur religieuse et ferveur révolutionnaire."
2021 : Transmetteurs de notre histoire commune, les élus ont décidé de lui redonner tout son lustre. C'est chose faite.
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 133 autres membres